rêveil

Henry Fagne, 1978

Louve,

ventre tiède

où roucoule la forêt.

*

De la farine du sommeil

est fait le pain du jour.

*

Laisse le bonheur inexplicable t’envahir

comme après une nuit torrentielle

monte s’ébahir dans le ciel

l’aube citrine.

*

Homme,

relais secret que l’on passe en courant

sans en saisir jamais l’ultime sens.

Texte

ayant déjà, dans ses labyrinthes subtils

en quelques salves d’ombres,

égaré plus d’une lueur.

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