Le pain sacré
mourir – умереть
guerre f – война
vivre – жить
tant bien que mal – ни хорошо, ни плохо
légumes m pl – овощи
jardin m – сад
peu – мало
ne manquer de rien – ни в чём не нуждаться
pieux/pieuse – набожный/набожная
croyant/croyante – верующий/верующая
prier – простить
travailler – работать
pratiquer la vertu – следовать добродетели
commettre – совершить
faute f – ошибка
complaisance f – снисходительность
s'enorgueillir – гордиться, кичиться
il arrive – случается
vermeil – румяный
faussette f – ямочка
peau f – кожа
talon m – пятка; каблук
donner – дарить
prêter – одолжить
créancier m – кредитор
subitement – внезапно, неожиданно
dû m – долг
frais/fraîche – свежий/свежая
bouton m – бутон
sortir – выйти
tige f – корень
croire – считать, полагать
naître – родиться
fond m – глубина
paradis m – рай
voûte f – свод
étoiler – украшать звездами
or m – золото
observer – наблюдать
se passer – происходить
terre f – земля
entendre – слышать
bout m – край, конец
infini m – бесконечность
bruit m – шум, звук
brin m d'herbe – травинка
pousser – расти
voir – видеть
avec plaisir – с удовольствием
gourmand m – гурман
indulgent – снисходительный
gourmandise f – чревоугодие
mauvais – плохой
pleurer – плакать
raisin m – виноград
pomme f – яблоко
manger – есть, кушать
pain m – хлеб
objet m – предмет
envie f – зависть
malheureux/malheureuse – несчастный/несчастная
jeter – бросать
morceau m – кусок
commencer – начать
achever – закончить
Trouvez dans le texte !
1. La mère de Hanz vivait des produits de son jardin et de son rouet. 2. Ce n'était pas beaucoup, mais Hanz avait tout à son aise. 3. Sa mère était une femme pieuse et savait la vertu. 4. Mais elle a commis une erreur. 5. Elle ne remarquait pas que son fils était gourmand et elle se croyait l'unique maîtresse de son enfant sans penser au Dieu. 6. Le Dieu qui voyait tout du fond de son infini n'en était pas content. 7. Il ne pouvait pas admettre que Hanz jette par terre des morceaux de pain à peine commencés. 8. Le pain étant l'objet d'envie de tant de malheureux ne devait pas servir de la sorte aux caprices d'un enfant gâté.
Lisez l'extrait suivant et dites si cet objet figure dans le texte !
La mère de Hanz, dont le mari était mort bien loin à la guerre, vivait, tant bien que mal, de quelques légumes du jardin et du produit de son rouet : bien peu de chose, mais Hanz ne manquait de rien, c’était assez.
Certes c’était une femme pieuse et croyante que la mère de Hanz. Elle priait, travaillait et pratiquait la vertu ; mais elle commit une faute : elle se regarda avec trop de complaisance et s’enorgueillit trop dans son fils.
Il arrive quelquefois que les mères, voyant ces beaux enfants vermeils, aux mains trouées de fossettes, à la peau blanche, aux talons roses, s’imaginent qu’ils sont à elles pour toujours ; mais Dieu ne donne rien, il prête seulement ; et, comme un créancier oublié, il vient parfois redemander subitement son dû.
Parce que ce frais bouton était sorti de sa tige, la mère de Hanz crut qu’elle l’avait fait naître ; et Dieu, qui, du fond de son paradis aux voûtes d’azur étoilées d’or, observe tout ce qui se passe sur terre et entend du bout de l’infini le bruit que fait le brin d’herbe en poussant, ne vit pas cela avec plaisir.