Le berceau

Vocabulaire

bourgmestre m – бургомистер

conseiller m – советник

aulique – государственный

moelleusement – мягко

saint – святой

prodigalité f – расточительность

folie f – безумие

se priver – лишаться

au sein de – среди

misère f – нищета

nourrisson m – грудничок

donner un air – придавать вид

fête f – праздник

taudis m – лачуга

compatir – сочувствовать

égayer – скрасить

nudité f – нагота

chaumine f – соломенная крыша

touffe f – пучок

joubarbe m – домашний лук

mousse f – мох

plante f – растение

pitié f – жалость

boucher – закупорить

à propos – кстати

trou m – дыра, щель

toit m – крыша

splendide – великолепный, пышный, роскошный

corbeille f – корзинка

empêcher – мешать

pluie f – дождь

pigeon m – голубь

s'abattre – биться

roucouler – ворковать

miette f – крошка

pain m – хлеб

choir – падать

liseron m – вьюнок

s'accrocher – прицепиться

griffes m pl – коготки

briser – разбить

couronner – увенчать

clochette f – колокольчик

s'éveiller – просыпаться

Devoirs


Lisez le texte et dites si cette image illustre bien le berceau y décrit !

Trouvez dans le texte !

1. Le petit de la femme était mieux couché que l'enfant d'un bourgmestre ou d'un conseiller aulique. 2. Sa mère avait cette folie douce de se priver de tout pour le luxe de son bébé. 3. Le berceau de l'enfant donnait un air de fête à son logis misérable. 4. La nature, elle aussi, contribuait par de bonnes plantes qui bouchaient bien à propos les trous du toit et ne laissaient pas la pluie tomber sur le berceau. 5. Un petit oiseau a laissé tomber une graine de son bec et un formidable liseron a poussé pour couronner de sa guirlande le berceau de l'enfant. 6. La maison était bien pauvre, mais elle n'était pas triste.

Extrait 2

L’enfant d’un bourgmestre ou d’un conseiller aulique n’eût pas été plus moelleusement couché. Sainte prodigalité, douce folie de la mère, qui se prive de tout pour faire un peu de luxe, au sein de sa misère, à son cher nourrisson !

Ce berceau donnait un air de fête au mince taudis ; la nature, qui est compatissante aux malheureux, égayait la nudité de cette chaumine par des touffes de joubarbes et des mousses de velours. De bonnes plantes, pleines de pitié, tout en ayant l’air de parasites, bouchaient à propos les trous du toit qu’elles rendaient splendide comme une corbeille, et empêchaient la pluie de tomber sur le berceau ; les pigeons s’abattaient sur la fenêtre et roucoulaient jusqu’à ce que l’enfant fût endormi.

Un petit oiseau auquel le jeune Hanz avait donné une miette de pain l’hiver, quand la neige blanchissait la terre, avait, au printemps, laissé choir une graine de son bec au pied de la muraille, et il en était sorti un beau liseron qui, s’accrochant aux pierres avec ses griffes vertes, était entré dans la chambre par un carreau brisé et couronnait de sa guirlande le berceau de l’enfant, de sorte qu’au matin, les yeux bleus de Hanz et les clochettes bleues du liseron s’éveillaient en même temps et se regardaient d’un air d’intelligence.

Ce logis était donc pauvre, mais non pas triste.

Quizz

1. Le berceau était-il…

A. Dur? B. Lourd? C. Doux? D. Misérable?

2. Parmi les plantes de la maison était…

A. Une rose. B. Une mousse. C. Une marguerite. D. Une tulipe.

3. Un liseron a paru parce que…

A. Un oiseau a laissé tomber de son bec sa graine. B. La mère l'a planté dans le pot.

C. Elle l'a planté dans son jardin. D. Le vent a apporté la graine du liseron.

Traduction

Ни сын бургомистра, ни сын государственного советника не имели столь мягкой колыбели. Святая расточительность, нежное безрассудство матери, лишающей себя всего, ради капли роскоши посреди нищеты, для бесценного своего грудничка!

Эта колыбель придавала праздничный вид прохудившейся лачуге. Благосклонная к несчастным природа, скрашивала убогость соломенной крыши пучками домашнего лука и мохнатым мхом. Добрые растения, преисполненные жалости, хоть и имели вид паразитический, всё же очень кстати затыкали дыры в крыше и, придавая ей великолепие коробочки, не позволяли дождю падать в колыбель, а голуби бились в окошко и ворковали до тех пор, пока малыш не уснёт.

Птичка, которой маленький Ганц дал крошку хлеба зимой, когда снег устилал белым покровом землю, весной, вернулась и выронила из клюва, у основания стены, зёрнышко, из которого вылез красивый вьюнок и, который, цепляясь своими зелёными коготками за камни, проник в комнату сквозь разбитую плитку, чтобы увенчать своей гирляндой колыбель мальчика и, чтобы по утрам голубенькие глазки Ганца и голубенькие колокольчики вьюнка просыпались в одно и то же время и умным взглядом смотрели друг на друга.

Так что жилище это было бедным, но оно не было печальным.

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