Je vois avec une certaine surprise que dans le Gaulois d'aujourd'hui mon nom se trouve mele au recit de l'expulsion de M. Pierre Lavroff.
C'est comme litterateur que j'ai connu M. Lavroff a Saint-Petersbourg, alors qu'apres avoir ete colonel de l'artillerie de la garde, il professait l'art militaire et publiait des ouvrages de philosophie, c'est comme litterateur que je l'ai introduit un soir a une seance musicale et litteraire du Cercle des artistes russes a Paris.
Quant a sauver M. Lavroff, je n'en ai jamais eu ni le pouvoir, ni l'occasion, et nos opinions politiques different a ce point que, dans une de ses publications, M. Lavroff m'a formellement reproche de m'etre toujours oppose comme liberal